
Les dernières indications du le Ministère de l’Education italien invitent à donner toujours plus d’importance et d’espace, dans l’enseignement des différentes disciplines, au concept de tolérance et de citoyenneté active, pour permettre aux élèves d’affronter au mieux leur futur rôle de citoyens responsables. Or cette orientation trouve son application dans la classe où l’enseignant doit prendre position et devenir un intermédiaire entre l’univers des jeunes et le monde extérieur.
C’est une tâche de plus en plus compliquée dans cette société qui semble avoir des difficultés à proposer un modèle logique et stable basé sur des valeurs sûres. À ce moment, l’enseignant devient automatiquement le point de référence des jeunes qui, sans le manifester de façon évidente, lui demandent une interprétation des évènements, des faits qui marquent la réalité quotidienne. Tâche ardue, car il nous manque, aujourd’hui, au niveau des intellectuels italiens ou autres, une conscience forte, objective et lucide, qui manifeste une prise de position au-dessus de la mêlée. La tâche du formateur devient d’autant plus compliquée, car, bien que sollicité par le besoin de certitudes de ses élèves, il n’est pas exempt des critiques que les jeunes peuvent aussi lui adresser. En définitive, ces derniers sont bien au courant des évènements, même s’ils ne savent pas trop en démêler les fils souterrains qui guident les protagonistes de l’actu à assumer telle ou telle position. Où donc chercher une réponse à ce long questionnement ? À travers l’expérience, les lectures qui ont contribué à brosser un parcours intellectuel complexe et enchevêtré, dans la confrontation quotidienne avec les différentes voix qui s’élèvent et parmi lesquelles, on pourra peut-être trouver une suggestion utile à résoudre nos doutes.
Et Bonne Nouvelle Année à vous tous et toutes !